le samedi qui suit Mardi gras.
« A l’origine, les brandons étaient des torches de paille que l’on brûlait autour des arbres fruitiers pour exterminer la vermine. Mais c’était aussi une forme de recours à la magie. Les gens utilisaient les brandons dans l’espoir de conjurer le mauvais sort, de chasser le mal. Cela se passait toujours le premier dimanche de carême. D’autre part, ce soir-là, un grand brasier était allumé dans les villages du Bourbonnais. Dans la région de Montluçon, on l’appelait le Trafugeou. En sologne bourbonnaise et en montagne bourbonnaise, on l’appelait le Figot… Cette cérémonie était l’occasion d’une grande fête populaire. Il y a d’ailleurs un proverbe qui est resté : Le jour des brandons, filles et garçons à l’abandon. En gros, ça veut dire que tout le monde pouvait se laisser aller, s’abandonner à ce rituel qui marquait la fin de l’hiver et le proche renouveau du printemps ».
Château-sur-Allier